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Mais la rencontre auratelle lieu ? Ce n'est pas sûr. J'essaie d'aborder un projet en fonction de mes désirs, de certaines convictions mais pas à partir d'un discours tout prêt ni dans une volonté de démontrer. Je voulais revoir ces gens, ces hommes et ces femmes que j'ai connus il y a trente ans. Faire un film aujourd'hui avec eux, c'est bien sûr inévitablement évoquer ce qui nous a rapprochés, le film d'Allio d'il y a trente ans. polo et short lacoste pas cher Mais je ne voulais pas faire un film dans le registre de la nostalgie mais avec ce qu'ils sont aujourd'hui. D'une certaine façon le film d'Allio a été pour chacun une expérience extrêmement forte, a contribué à nous construire, nous a tirés vers le haut. C'est pour ça que, trente ans après, elle est encore si présente à l'esprit. site de polo lacoste pas cher
On peut éventuellement faire de la théorie sur son propre travail a posteriori. Avant, il faut donner une chance aux accidents et au hasard. C'est l'une des raisons pour lesquelles je ne fais pas de fiction. Je souffrirais beaucoup d'avoir à faire un film qui s'appuierait sur un scénario et un découpage précis, un plan de travail rigoureux. polo lacoste ans pas cherAu fond, j'aime beaucoup travailler comme je le fais. Les rencontres me guident, me nourrissent, me donnent envie de suivre telle piste plutôt que telle autre. Évidemment, c'est quelquefois un peu fragilisant et angoissant pour moi comme pour l'équipe qui aimerait savoir d'une manière plus précise où l'on va. site polo lacoste pas cher Mais, en même temps, c'est une liberté très grande. On est obligé de cadrer un peu parce que, malgré tout, le temps de tournage est compté mais il faut que ce cadre soit le plus souple possible. Au moment de commencer le film, je n'ai pas imaginé la moitié des séquences. L'idée m'en est venue en cours de route. polo lacoste a pas cher Quel est le sens de la place accordée aux préparatifs du tournage d'Allio ? Nicolas Philibert. Ce n'était pas tant le tournage qui m'intéressait. Je voulais montrer l'avant, la préparation, presque les coulisses, l'énergie considérable qu'il faut déployer pour arriver à faire un film. vente de polo lacoste pas cher
On voit toujours dans les magazines people ou sur les plateaux de télévision les acteurs ou les cinéastes venir nous raconter les bonnes anecdotes. On a l'impression que la vie des gens de cinéma est toujours du côté de la facilité, de l'argent, de la séduction et des paillettes. C'est infiniment plus compliqué. En grandissant du côté de René Allio, j'ai compris que les choses n'étaient jamais acquises. polo lacoste bébé pas cherFilm après film, il donnait le sentiment de devoir repartir à zéro. Même à quarantecinq, cinquante ou cinquantecinq ans. Il ne cherchait pas à tirer vers le bas ou à appliquer les recettes. vente polo lacoste pas cher La préparation de Moi, Pierre Rivière. a été exaltante.L'argent n'arrivait pas. Il y avait une incertitude profonde sur la faisabilité de ce film. C'était une expérience humaine très forte pour Allio et pour ses assistants, Gérard Mordillat et moi, qui passions nos journées à la rencontre des paysans pour chercher les acteurs, les décors, les carrioles, les meubles, les costumes d'époque, les figurants, les animaux. Il a fallu pousser Allio à couper des séquences. Le scénario était trop long pour le peu d'argent que nous avions. vrai polo lacoste pas cher
Il a coupé plus de soixante séquences la mort dans l'âme. D'un côté, il y avait à la fois un sentiment d'urgence et, de l'autre, il fallait prendre le temps d'expliquer et de convaincre ces gens qui n'avaient jamais fait de cinéma. polo lacoste blanc pas cherQu'estce qui a changé depuis Être et Avoir ? Nicolas Philibert. Le succès d'Être et Avoir a changé beaucoup et pas grandchose. Il m'a valu des moments de joie intense et de gros ennuis. Il m'a permis de voyager dans le monde entier. J'ai profité d'Être et Avoir pour faire ce film qui peut paraître un peu aride aux financeurs même si, au bout du compte, il ne l'est pas tant que ça.