tu es notre prisonnier. Gstar Pas Cher

09/09/2013 09:56
Louis Blanc, lui-même si favorable aux Jacobins, a stigmatisé leurs excès à Lyon.Ce Sautemouche n’était pas précisément un méchant homme : c’était un de ces singuliers personnages qui tiennent à faire peur, à poser pour des hommes terribles. En temps de révolution, ces types bizarres de croquemitaines politiques, finissent par se prendre au sérieux : leur rôle les entraîne dans des réalités sanglantes et ils commettent des atrocités excentriques pour se faire prendre au sérieux.Quand la porte s’ouvrit, Sautemouche aperçut Jean. Il prit devant le domestique une attitude tragique, ne dédaignant pas de faire trembler un laquais, et il dit d’un ton théâtral :– Arrêtez cet homme !Jean ne fit pas mine de résister, mais il dit :– Si vous m’arrêtez, qui vous montrera la maison.Cette réflexion frappa les hommes de Sautemouche et surtout la Ficelle, garçon spirituel qui frondait volontiers son chef, mais celui-ci, sur un ton plus impérieux :– Arrêtez cet homme, au nom de la République !– Mais, citoyen, qui donc vous mènera au salon où madame vous attend ?Deux hommes (dont la Ficelle) mirent la main sur Jean.– Bien, dit alors Sautemouche satisfait, tu es notre prisonnier. Gstar Pas Cher
– Maintenant, conduis-nous au salon !Jean comprit le caractère de Sautemouche et lui dit d’un air humble et en affectant la crainte :– Citoyen, je suis à vos ordres, croyez-bien que… que… Enfin, citoyen, je… je… ferai tout ce que vous voudrez.– C’est le seul moyen de sauver ta tête de la guillotine qui est arrivée cette nuit avec les quatre représentants du peuple ! dit Sautemouche.– La guillotine ! dit Jean en frissonnant. Oh ! monsieur Sautemouche, vous ne me feriez pas guillotiner.– Aussi facilement que de tuer une punaise, si tu me caches quelque chose ou quelqu’un dans la maison ! dit Sautemouche d’un air farouche. Il se crut sûr de tenir son homme, et se faisant moins terrible, il dit à Jean :– Allons, vieil esclave, ne crains rien, si tu me montres tout, les hommes, les femmes et les choses : les femmes surtout !Et insistant :– Il y en a une… la petite émigrée… c’est celle-là que je tiens à pincer.Promenant le tranchant de sa main sur le cou de Jean :– Si tu ne me la livres pas, tu seras raccourci : c’est toi qui inaugureras la guillotine de Lyon. Boss Pas Cher – Citoyen, dit Jean à voix basse, allons d’abord au salon, là vous questionnerez madame. Si elle ne vous donne pas satisfaction, nous ferons la perquisition…– Et nous trouverons la baronne ?– Je ne sais pas s’il y a une baronne ici : mais, s’il y en a une, je vous donnerai les moyens de la découvrir. Seulement…–… Seulement, tu veux que je te jure de sauver ta tête.– Oui.– Eh bien ! je m’y engage.– Merci, monsieur Sautemouche.Et Jean, ouvrant la porte du grand salon, introduisit le municipal et sa bande. Soldes Chemise
Il les annonça d’une façon assez originale :– Ces messieurs de l’emprunt forcé ! dit-il.Sautemouche ne vit dans le salon que Mme Leroyer, et il éprouva devant elle la gêne qui saisit toujours un homme mal élevé, en présence d’une femme distinguée. Il salua gauchement et dit :– Madame…Il ne put dire autre chose. Mais, à sa grande surprise, Mme Leroyer l’accueillit le sourire aux lèvres, et avec une affabilité charmante :– Ah ! fit-elle, si j’avais su avoir affaire à vous, monsieur Sautemouche, j’aurais eu moins peur.Au domestique :– Jean, des sièges à ces messieurs.À Sautemouche :– Voyons, monsieur Sautemouche…– Appelez-moi citoyen ! dit Sautemouche d’un air farouche.– Citoyen, je ne demande pas mieux : mais alors appelez-moi citoyenne et non madame, comme vous avez fait.

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